Dans un document signé le 6 mars dernier, le président a.i Jean Marc Kabund a nommé Gédéon Abuka Seya, président de la Commission électorale permenante du parti Udps en remplacement de Jacquemain Shabani.
Il sera secondé par un vice-président, un rapporteur ainsi qu’un rapporteur adjoint.
La nouvelle équipe devra ainsi s’activer et se mettre en ligne de bataille en prévision des nouvelles joutes électorales de 2023.
Mais, faut-il le rappeler, en 2019, Shabani a fait parti des membres du parti qui se sont opposés au leadership de Kabund et Kabuya à la tête de l’UDPS, après une décision de Félix Tshisekedi donnant un mandat spécial à Kabund de diriger provisoirement le parti.
Limogé, Jacquemain Shabani dit n’avoir pas encore été notifié. En froid avec les dirigeants du parti, il dénonce une décision arbitraire.
« Je crois avoir fait un effort considérable pour trouver une résolution consensuelle au désordre et à la confusion montés de toutes pièces par JM Kabund mais hélas, il s’acharne », a déclaré Shabani.
D’après lui, cette mesure prise par Jean Marc Kabud frise la légèreté.
» Je reste convaincu que le parti ne peut pas être géré avec autant de légèreté et d’irresponsabilité. J’estime que mon militantisme au sein de l’UDPS ne mérite pas de telles actes d’humiliations », dit-il.
Jacquemain Shabani estime qu’il s’agit d’une « énième violation des textes du parti, qui devra être selon lui, sanctionnée par une décision judiciaire pour édification de tous ».
L’ex – président de la CEP dit rédiger une requête pour saisir les cours et tribunaux.
« Je ne me suis pas battu pour l’état de droit toutes ces années, avec multiples et rudes sacrifices devant les dictatures du Congo, pour voir l’arbitraire et la discrimination m’imposés par un collègue du parti », a-t-il fait savoir.
ILKA
