
La question sur l’éventuelle dissolution du Parlement passionne le débat au sein de la classe politique, y compris le débat d’initiés. Apparemment la crise tant redoutée vient de s’installer depuis le discours du président Tshisekedi tenu à Londres. Le chef de l’Etat avait évoqué l’idée d’une éventuelle dissolution du Parlement en cas de crise persistante. En réaction aux propos du président de la République, la patronne de l’assemblée nationale avait brandi les menaces pour haute trahison en cas de violation de l’article 148 de la constitution.

Depuis lors, la polémique prend de plus en plus des proportions inquiétantes.
Ce jeudi 23 janvier, le Porte-parole du président de la République a affirmé que le président affiche de manière constante sa foi en la coalition FCC-CACH, parfois, contre l’avis de ses collaborateurs.
» Mais cette coalition ne saurait passer devant les intérêts du peuple congolais. Si la dissolution devient inéluctable, elle aura lieu », a prévenu Kasongo Mwema Yamba Yamba.
« Que dire de ces démocraties, comme la Grèce, Israël, l’Espagne, où les dissolutions et élections se succèdent à un rythme quasi-annuel ? », s’est-il demandé.

Le porte-parole du président a rappelé que la dissolution de l’Assemblée Nationale est une prérogative constitutionnelle reconnue au Président de la République.
» D’où cette levée des boucliers tendant à dénier au Chef de l’Etat son droit constitutionnel », a-t-il interrogé.
Pour lui, à Londres, Félix Tshisekedi a sifflé la fin de la récréation, particulièrement à l’intention de ceux qui gênent le bon fonctionnement de l’Etat. Il explique que le Chef de l’Etat a invité tout responsable, à tout niveau et de tout bord politique, à intégrer cette nouvelle dynamique.
ILKA