
La controverse sur la proposition de loi de Noel Tshiani, autour de la ‘Congolité’ semble lever un nuage sombre sur Katumbi, préssenti candidat pour la présidentielle 2023.
Dans l’entretemps, la tension entre les camps Tshisekedi et Katumbi est montée d’un cran depuis que Jacky Ndala, coordonnateur de la jeunesse du parti Ensemble pour la République, a écopé d’une peine de deux ans de prison pour « incitation à la désobéissance aux lois ».
Cette alliance au sein de l’Union Sacrée pourrait très probablement se solder par une rupture si personne n’y prend garde.
Dans le but de s’attirer les grâces de la Maison-Blanche et d’y ternir l’image de Tshisekedi, à l’approche de la présidentielle, l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, n’a pas cessé de multiplier ses efforts pour un lobbying efficace auprès de l’administration Biden.
A ce propos, le 3 juillet, l’homme d’affaires katangais a signé un premier contrat de 40 000 euros mensuels avec le célèbre cabinet de lobbying King & Spalding EEP. Le 14 juillet, Il a ensuite signé un autre contrat de 20 000 euros mensuels avec la firme de lobbying Brownstein Hyatt Farber Schreck. Cette dernière aurait pour mission principale d’assister Katumbi dans ses tractations avec l’administration Biden, rapporte Jeune Afrique.
Par ailleurs, Africa Intelligence a rapporté que, quoique les lobbyistes de Katumbi à Washington aient activement cherché à porter préjudice aux relations entre les administrations Biden et Tshisekedi, l’Oncle Sam et son ambassadeur hyperactif à Kinshasa, Mike Hammer dit « Nzita », maintiennent fermement leur soutien au président congolais qui, jusque-là semble très bien protéger les intérêts américains.
La Rédaction