
24 janvier 2019- 24 janvier 2020, il y a un an, jour pour jour, que Félix Tshisekedi prétait serment comme président de la République démocratique du Congo. Un atterrissage plutôt en douceur car la plupart des gens s’y attendaient le moins.
Malheureusement, l’an 1 de cette première alternance démocratique et pacifique du pouvoir au sommet sera commémorée dans la méditation en lieu et place d’une cérémonie officielle annoncée avec pompe par le gouvernement. Toutefois, l’opinion publique avait dévrié le budget prévu pour cette manifestation. Environ 6 millions de dollars.
« Ce jour n’est donc pas un jour de fête au sens courant du terme. Nous marquons ensemble une date, une histoire, la nôtre. Nous saluons ensemble notre détermination à œuvrer instamment et en toute circonstance pour la démocratie et la paix au service du développement », avait souligné le ministre près le président de la République, André Kabanda.
D’après lui, il s’agit pour le peuple congolais d’intégrer sa propre histoire, d’en magnifier les hauts faits, d’en proposer fièrement le modèle en Afrique et au Monde.
Les organisateurs insistaient sur la symbolique de l’évènement.
» Le souhait de son Excellence Monsieur le Président de la République ainsi que du gouvernement, est que ce qui s’est passé le 24 janvier 2019, soit un symbole puissant qui porte un modèle qui instruit les générations présentes. Et instruira celles à venir », avait-t-il ajouté.
Mais la première alternance intervient dans un contexte inédit, caractérisé par un climat de désamour entre les deux alliés. La coalition FCC-CACH rime au rythme de » dissolution- destitution » après les propos de Félix Tshisekedi à Londres devant la communauté Congolaise.
ILKA