
C’est ce lundi 25 mai que sera tenue la deuxième audience foraine du procès de Vital Kamerhe. Lors de la première audience, ses avocats avaient sollicité et obtenu un rapport afin d’entrer en possession de toutes les pièces.
24h avant la tenue de l’audience, une liste des personnes susceptibles de comparaître en qualité des témoins circulent sur les réseaux sociaux. Mais une certaine opinion craint que ces témoins éventuels puissent charger Vital Kamerhe parceque la plupart d’entre eux ne lui sont pas proches. Me Kabengela Ilunga, l’un des avocats du collectif de défense de Vital Kamerhe ne l’entend dans cette optique. « Toutes les personnes citées à titre des témoins ont été entendues dans la phase pré-juridictionnelle, et lorsque nous avons parcouru les auditions, personne n’a pu charger notre client. Il n’a pas cité des personnes comme partie au procès; il a cité des personnes avec qui il a collaboré. Comment il a pu travailler comme directeur de cabinet ou comme membre de l’équipe de supervision, et en cela, il ne faisait que décrire le fonctionnement du service auquel il est attaché. «
Par ailleurs, Me Kabengele a expliqué la procédure pour qu’un témoin puisse comparaître : « Aucun témoin ne peut être invité si le besoin de l’instruction ne l’exige. Tout témoin en matière pénale ne peut être invité, convoqué que si à la suite de l’instruction le besoin se fait sentir dans le chef du juge. «
Dans une citation du 21 mai 2020 adressée au président du tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, Me Dieudonné Kaluba Dibwa, avocat de la partie civile avait déposé la liste d’une dizaine de personnes que la République Démocratique du Congo comme partie civile, entend faire citer à l’audience d’instruction en qualité des témoins.
Joël Diawa