
La situation actuelle à Beni ne laisse indifférente personne. Des activistes en passant par les acteurs politiques ainsi que différentes classes sociales, tous accordent les violons en faveur de la restauration de la paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Le mouvement social pour le renouveau que dirige François Rubota a, par le biais de son 1er vice-président de la ligue des jeunes, Eric Biselo, dit penser à une action pour soutenir le mouvement de boycott contre la mission onusienne entamé par la population de Beni.
« S’il faut faire des mouvements de protestation ici à Kinshasa, nous ferons. Nous allons accompagner parce que la vie de nos concitoyens à l’Est vaut plus que la MONUSCO. Nous n’avons que faire de la MONUSCO, » a dit ce cadre du parti membre de l’union sacrée.
Eric Biselo s’est par ailleurs dit très satisfait de l’éveil patriotique de la population de Beni qui a pris son courage en dénonçant la passivité de la mission onusienne : « Je suis content que la population congolaise prenne à bras le corps un problème qui le concerne directement. Avant nous avions laissé la politique, notamment les déclarations du sénateur à vie, Joseph Kabila qui demandait à la monusco de partir, mais il n’y a pas eu d’appropriation de cette idée par la population. Aujourd’hui la population a constaté que cet organisme, son soucis depuis 20 ans est de piller les richesses du Congo, vider l’espace congolais de ses habitants pour permettre aux étrangers et aux groupes armés de s’asseoir et de faire le business ».
Eric Biselo a également appelé les députés et sénateurs à briser le silence et à prêter oreille aux revendications de la population de Beni en faisant des « injonctions » à la monusco pour que la paix revienne dans la partie Est du pays, toujours meurtrie.
Marcel Kilombo