
Des remous sont constatés au sein des syndicats des médecins. Suite à la non-prise en compte des revendications des médecins, le Syndicat des médecins du Congo (SYMECO) a déposé ce mercredi 15 janvier, un préavis de grève de 6 jours [ouvrables] au Gouvernement après le silence de ce dernier par rapport à leur cahier des charges.
D’après le secrétaire général du SYMECO, le Dr Juvénal Muanda Nlenda, le cahier des charges contient cinq revendications dont trois qualifiées d’intangibles qui expriment les aspirations profondes des blouses blanches, à savoir: la paie des médecins non-payés, la promotion en grade et la paie de chacun d’entre eux selon grade statutaire ainsi que l’octroi aux professionnels de la santé d’un traitement de base spécifique conformément au statut des médecins.
» Depuis le dépôt de notre cahier des charges, les différentes démarches auprès des membres du Gouvernement de la République directement impliqués dans la résolution de nos problèmes socioprofessionnels, en l’occurence les ministres de la santé, de la Fonction publique, du Budget et des Finances, sont restées infructueuses. Aucune discussion n’ayant été ouverte autour dudit cahier des charges en dépit des lettres de rappel y afférentes et de nombreuses demandes d’audience leur adressées », a déclaré Juvénal Muanda au cours d’une conférence de presse.
L’autre point qui irrite les médecins, c’est la retenue à la source de 15% de l’Impôt professionnel sur la rémunération (IPR). Le SYMECO dénonce la décision du Gouvernement qu’il a qualifiée d’unilatérale consistant à exécuter dès la paie de janvier 2020 le prélèvement de ce pourcentage alors le contexte est caractérisé par la perte de pouvoir d’achat lié à la dépréciation de la monnaie nationale.
Pour le Dr Juvénal Muanda Nlenda, dépassé ce délai, sa structure syndicale qui défend les intérêts des entend durcir la grève.
Par ailleurs, le Secrétaire général du SYMECO a confirmé la participation de sa structure à l’atelier annoncé par le Gouvernement en vue d’examiner les doléances des médecins.
Rappelons que la démarche de ce syndicat fait suite à l’accord signé le 2 septembre 2017 et de l’avenant entre le deux parties.
ILKA