
Après l’identification des prévenus, la défense a soulevé les préalables.
Les avocats de Vital Kamerhe ont sollicité une remise de l’affaire pour qu’ils lèvent copie afin d’assurer un procès juste et équitable. La même demande a été formulée par Jamal Samih.
Malgré cette demande formulée, le président du tribunal a ouvert l’instruction.
A la question de savoir à quel niveau il est intervenu dans programme de 100 jours, Kamerhe dit n’avoir pas été le seul superviseur. Il y avait toute une équipe de supervision et une équipe de coordination. Lui également, faisait partie de l’équipe mais en qualité de directeur de cabinet du chef de l’État.
A la fin de l’interrogatoire, l’affaire était renvoyé au 25 mai question de permettre à la défense d’entrer en possession de toutes les pièces comme sollicité. Mais en attendant, la chambre de conseil s’est réunie à huis clos pour statuer sur la demande de mise en liberté provisoire sollicitée par la défense.
Joël Diawa