
En République Démocratique du Congo, la scène politique est riche en rebondissements. Les propos du chef de l’Etat congolais à Londres continuent d’agiter le microcosme politique congolais.
Lors de la cérémonie d’échange des voeux avec la presse ce mardi 21 janvier à Kinshasa, la présidente de l’assemblée nationale, Jeannine Mabunda, a affirmé que la coalition FCC-CACH est régie par un Accord qui définit les conditions.
A propos d’une éventuelle dissolution de l’assemblée nationale, « il ne faut pas jeter des articles de la constitution en pâture à des incompréhensions et malentendus », a dit Jeannine Mabunda. Elle a expliqué que cela ne peut avoir lieu que « s »‘il y a une crise persistante entre le gouvernement et le Parlement.
« Pour dissoudre le Parlement, le président doit consulter le Premier ministre, les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat », a expliqué Mabunda.
De son côté, le président de la République a dit: « Je n’ai pas besoin de créer une crise en RDC. Mais visiblement, il y en a qui veulent me pousser à bout et faire que je puisse dissoudre l’Assemblée nationale. « S’ »ils multiplient des crises, ils vont me pousser à cette décision ».
A la place des menaces de dissolution du parlement lancées par le président Tshisekedi, s’appuyant sur l’article 148, Mabunda brandit celle de la haute trahison prescrite à l’article 165 de la Constitution.
» Contrairement au président, j’ai le privilège de par ma fonction de ne pas attendre qu’il soit à l’extérieur pour parler de tous ces sujets », a-t-elle fait savoir.
Selon toute vraissemblance, les deux personnalités nagent dans la supposition « Si ». Personne n’a exprimé publiquement l’intention d’arriver à la dissolution du parlement. Ils passent tous les deux pour » indécis » et se cachent derrière cette supposion afin de laisser transparaitre les divergences internes au sein de la coalition.
ILKA