
La province du Haut-Katanga a vu plusieurs de ses villes s’organiser en vue de célébrer ce jour qui sanctionne la fin du mois de mars. De Lubumbashi en passant par Likasi pour finir à Kasumbalesa, tout était mis en place pour une clôture digne de ce nom.
A Kasumbalesa, le maire de la ville a, à l’occasion, réuni plus 150 femmes. Un culte a été organisé à l’église « Viens et Vois » et les femmes présentes ont parlé de leur autonomisation et de la lutte contre la COVId-19 dans leurs milieux de service respectifs.
Les femmes policières qui ont pris part à cette cérémonie ont incité les autres à faire les métiers reconnus aux hommes. Elles ont également évoqué différents cas des viols enregistrés et la suite quant aux présumés violeurs a été dévoilée.
Pour la responsable du genre, famille et enfants, les femmes doivent éviter de se faire victimes des violences sexuelles, « nous ne pouvons pas nous cacher derrière le féminisme pour nos propres intérêts qui incarnent les anti- valeurs, » a déclaré madame Anny Ngoie.
À Lubumbashi plusieurs cérémonies ont été organisées ce mercredi dans plusieurs secteurs et à Likasi, les femmes ont été été conviées à des séances de renforcement de capacité dès le premier mars jusqu’à cette date du 31 mars.
Les femmes du haut Katanga ont été appelées à se lancer sur terrain pour la défense de leurs droits. Il convient de noter qu’en marge marge de la clôture du mois de la femme, une grande délégation des femmes du Haut-Katanga séjourne à Bukavu où elle participe à un atelier des renforcements des capacités des femmes.
Rédaction