
Invité lundi au parquet général près la cour de Kinshasa/Matete pour fournir des explications relatives à l’instruction du dossier judiciaire au sujet des travaux de 100 jours du président de la république, Vital Kamerhe ne s’est finalement pas rendu pour raison de légèreté avec laquelle l’invitation lui a été adressée.
Un dossier judiciaire aux allures politiciennes .
Dimanche dernier, la direction politique nationale de l’UNC s’est réunie pour examiner le contour de cette invitation. Il en ressort que le compte rendu de cette réunion était d’une teneur fracassante. L’entourage du directeur de cabinet du chef de l’État a qualifié cette invitation d’un acharnement et une campagne de diabolisation en la personne de son leader. L’UNC s’est dit ne pas être disposée à se laisseer faire et était déterminée à mettre hors d’état de nuire les officines qui concoctent ce plan machiavélique.
Vital Kamerhe calme finalement le jeu !
Réputé être pacificateur, Vital Kamerhe n’a pas attendu que la baraque soit cassée ; dans un communiqué publié ce mardi par la direction politique de son parti, UNC, il apaise les esprits, » Vital Kamerhe invite tous les cadres et militants au calme et à la sérénité en ce moment où le pays fait face à plusieurs défis dont celui lié à la propagation de la maladie à coronavirus. »
« Le président en appelle ses proches à notre sens élevé de patriotisme et nous demande de nous abstenir de tenir de tout propos tendant à créer la polémique et de rester fortement mobilisés derrière le chef de l’État. » Poursuit le communiqué.
Vital Kamerhe a aussi invité les cadres et militants de son parti à serrer les rangs et à se mobiliser derrière le chef de l’État dans sa lutte sans relâche contre le fléau semé par le COVID-19 et toutes ses conséquence. Il a mis un accent sur le fait qu’ils ont besoin d’être unis pour réussir.
« En ce moment des dures épreuves, c’est dans l’unité et la solidarité de l’alliance UDPS-UNC, et la coalition FCC-CACH vont garantir la réussite de l’action du Chef de l’État à travers son programme du gouvernement. »
Joël Diawa