
Au cours d’un point de presse tenu ce jeudi à Kinshasa, le ministre des Droits Humains a évoqué la problématique du désengorgement des prisons recommandé au dernier conseil des ministres.
A la question de savoir si Vital Kamerhe sera parmi les bénéficiaires de cette mesure, André Lite est resté évasif. « Pourquoi vous voulez seulement parler de Vital Kamhere le directeur de cabinet du président de la république? Il n’y a pas que lui en prison, il y a plusieurs autres qui sont ses coaccusés en prison. » A-t-il lancé.
Il a par ailleurs martelé sur le fait que la responsabilité de libérer ou non un prisonnier ne lui revient pas. « La libération conditionnelle ou la grace présidentielle ne concerne que les personnes déjà Condamnées et non celles qui ne les sont pas encore. Mais à mon niveau, il faut éviter de soulever un débat sur un prisonnier. C’est au procureur général de juger. » A laissé entendre le ministre.
Cette sortie du ministre des Droits Humains ne rassure forcément pas et sème le doute sur une éventuelle liberté provisoire de Vital Kamerhe avant le début de son procès qui est fixé au 11 mai prochain.
André Lite va déposer auprès de son homologue de la justice, une liste de plus de 2000 prisonniers qui pourront bénéficier de cette mesure. Reste à savoir si le nom de Vital Kamerhe ne sera pas omis.
Joël Diawa