
Depuis l’annonce des résultats sur l’expérimentation de la chloroquine dans la lutte contre la maladie à coronavirus, l’on constate un engouement sur son utilisation.Hors mis la chloroquine et son dérivé l’hydroxychloroquine, les scientifiques ont également constaté l’utilisatione des anti-inflammatoires prétendument pour lutter contre le coronavirus.
Pour prévenir la population congolaise quant aux risques qu’elle courrerait en cas de leur utilisation abusive, la faculté des sciences pharmaceutiques de l’Université de Kinshasa s’est voulue plus pédagogique au cours d’une séance de sensibilisation.
Le professeur José Lami a fait savoir que l’utilisation abusive de ces médicaments pourra être à la base » des effets indésirables et toxiques tels que la cécité irréversible,la perturbation de la fonction cardiaque, les effets sanguins et tant d’autres … » Ces médicaments ne doivent pas non plus être utilisés en prévention contre le covi19 a souligné Le doyen de la facultés des sciences pharmaceutiques.
Concernant l’utilisation des plantes médicinales, la faculté des sciences pharmaceutiques de l’Unikin a attiré l’attention de la population contre leur utilisation abusive.
La chloroquine et l’hydroxichloroquine proposées dans plusieurs schémas thérapeutiques peut être une piste pour éradiquer le coronavirus ; les pharmaciens de l’unikin ont affirmé être en pleines études cliniques pour confirmer leur bénéfice dans la prise en charge de la pandémie, d’où, un comité national d’expert devra être constitué pour se prononcer sur leur usage rationnel dans l’intérêt de la population.
Joël Diawa