
L’on se souvient que le 02 mai 2018, Joseph Kabila, alors président de la RDC, lançait les travaux de construction d’une nouvelle aérogare moderne et définitive à l’aéroport international de N’djili.
Ce projet initié en 2013 qui devait construire aussi une aérogare à l’aéroport de la Luano à Lubumbashi dont le buget s’élevait à 555.364.446 USD devait être financé à 90 % par la Banque chinoise Exim Bank.
L’ouvrage doit être remis aux autorités congolaises en 2021, mais aujourd’hui, deux ans après, en dépit de cette créance faramineuse, les travaux ne se sont limités qu’à la production d’une maquette et à la cérémonie de la pose de première pierre à Kinshasa
Alors qu’aucun travail n’a été effectué, à la surprise générale, le Ministre des Transports a annoncé que l’État congolais devra rembourser cette créance.
Face à cette situation dans laquelle se trouve le pays, il est impérieux de diligenter une enquête impartiale et transparente afin de faire toute la lumière et d’établir les responsabilités sur l’utilisation de la somme perçue d’Exim Bank a exigé le député national André Claudel Lubaya.
« Les personnes impliquées doivent être poursuivies en justice, mais en attendant, les conclusions de l’enquête, des mesures conservatoires doivent être prises », a-t-il poursuivi.
Il est injuste que les dirigeants imposent des sacrifices au peuple, obligeant ce dernier à s’appauvrir en remboursant des créances dont les sommes générées n’ont pas servi à la construction de l’aérogare, mais ont bien au contraire, pris une destination inconnue a conclu l’élu de Kananga.
Joël Diawa