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"Ceux qui me combattent visent le président Tshisekedi ". Jean-Marc Kabund - CONGO COURRIEL
3 juin 2023

Jean-Marc Kabund, secrétaire général de l'UDPS lors de la reprise des travaux du dialogue inclusif le 21/12/2016 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

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L’exécutif de l’union pour la démocratie et le Progrès social(UDPS) avait promis une réponse musclée au collectif « Sauvons udps » qui avait accordé un ultimatum de 72h à Kabund pour que ce dernier se retire des affaires du parti. Comme promis, le président a.i du parti au pouvoir a dans une vidéo publiée ce mardi sur sa page Facebook répondu à ses détracteurs.

Sauvons udps vise la tête de Félix Tshisekedi !

« Contrairement aux apparences, ce n’est pas tant ma personne qui est visée, ni celle du secrétaire général a déclaré Jean-Marc Kabund :  » Nos détracteurs ont reçu une mission de déstabiliser le président de la République en cherchant à fragiliser l’UDPS, son appareil politique d’appui… L’évocation abusive, tendancieuse et partielle de l’article 26 des statut du parti est une manipulation pour cacher leur trahison vis-à-vis du chef de l’État, ces actes qui n’honorent pas la mémoire et le combat d’Étienne Tshisekedi, visent le président de la République Félix Tshisekedi « .

Le remplacement de Jacquemain Shabani à la tête de la CEP n’est pas le fait de la volonté de JM Kabund.

L’exclusion de Jacquemain Shabani à la présidence de la Commission Électorale Permanente du parti (CEP) est également l’un des éléments qui ont attisé le feu au siège du parti. Selon les combattants, Jean Marc Kabund n’avait pas qualité de suspendre Shabani.

Le président ai du parti laisse croire qu’il n’y est pour rien.Jean-Marc Kabund a tout simplement pris acte du résultat de l’élection organisée par les membres de la CEP en date du 19 février 2020, selon un PV qui lui a été remis.  » Le Président a.i et son secrétaire général du parti n’ont rien avoir avec ce changement à la CEP qui est une structure indépendante, ils ont juste pris acte . »


Ayant pris d’autres proportions, cette crise au sein de la famille politique du chef de l’État appelle à l’implication personnelle de ce dernier pour aplanir les divergences, car les deux fractions se montrent jusqu’à présent très radicales.

Joël Diawa

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